« Philly » veut exister à côté de New York

Longtemps confinée dans une image de ville industrielle, Philadelphie joue la proximité de New York pour profiter de son image particulièrement valorisée auprès de la clientèle française.

Initiative originale, puisque du 28 octobre au 21 février prochains, le Whitney Museum Art de New York et le Philadelphia Museum of Art de Philadelphie proposeront simultanément une exposition des œuvres de Jasper Johns, peintre néo-dadaïste à l’origine du pop art américain. Si New York est depuis longtemps référencé parmi les hots spots culturels mondiaux, il n’en est pas de même pour Philadelphie.

À moins d’une heure de route ou de rail, au sud de New York, Philadelphie, en Pennsylvanie, a été pourtant la première ville des États-Unis à être inscrite, dès 2015, au patrimoine mondial par l’Unesco. Et, avec Jaspers Johns, qui vit au Connecticut et qui va fêter ses 90 ans en mai prochain, elle va profiter de l’attractivité de la ville voisine. Dès fin octobre, ses œuvres seront réparties dans deux espaces : 3 700 m² à Philadelphie et 5 400 m² à New York, histoire de stimuler la curiosité des visiteurs et les inciter à visiter les deux sites. « Dans les deux villes, les œuvres exposées seront complémentaires », assure Scott Rothkopf, conservateur en chef au Whitney Museum of American Art.

Avec 800 000 visiteurs par an, la France est le deuxième marché international de New York, derrière le Royaume-Uni. Mais Philadelphie ne veut pas être en reste. À la fin de l’année dernière, elle vient de réceptionner un nouvel hôtel de luxe, le Four Seasons, dont les chambres sont réparties du 48e au 60e étage du plus haut building de la ville, sa nouvelle signature. Et, en juin prochain, ce sera un W Hotel qui ouvrira ses 295 chambres et son restaurant de 150 couverts.

www.nycgo.com – www.discoverphl.com

Jean-François Bélanger

Facebooktwitterlinkedin