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La SNCF déploie InOui sur ses principaux axes à grande vitesse
La SNCF vient de faire le point la semaine dernière sur la nouvelle expérience de voyage à grande vitesse InOui. Une montée en gamme pour une marque amenée à remplacer TGV. Avec Ouigo sur le low cost, elle est destinée à préparer la compagnie ferroviaire à l’ouverture à la concurrence, en 2020.
La SNCF poursuit sa « Oui Stratégie ». Au low cost Ouigo et site internet OUI.sncf (ex voyages-sncf.com), la compagnie ferroviaire ajoute InOui, « une nouvelle expérience de voyage, avec plus de confort, de tranquillité, de connectivité et de services… toujours au même prix », explique Rachel Picard, directrice générale Voyages SNCF. InOui est testé depuis plus d’un an sur Paris-Bordeaux et Paris-Toulouse, « des lignes sur lesquelles nous avons gagné 10 points de satisfaction », se félicite-t-elle. Cette offre vient d’être déployée sur Paris-Lyon, Paris-Strasbourg, Paris-Metz et Paris-Nancy, le sera d’ici la fin de l’année sur Paris-Lille et Paris-Marseille, et d’ici 2020 sur toute la France, marquant la fin de l’existence de la marque TGV. Une réflexion sur les lignes internationales est en cours.
À bord d’un InOui, les passagers profitent d’un réaménagement des rames avec sièges plus confortables et prises de courant individuelles. On y profite aussi du Wi-Fi gratuit, un investissement de 300 M€ ; un portail en ligne va délivrer des infos touristiques et des services, dont la possibilité de réserver son repas à retirer ensuite à la voiture-bar. Les passagers Business Première bénéficient, outre les avantages de TGV Pro, de services personnalisés et additionnels gratuits tels une file dédiée lors de l’accès au quai, et avant de monter à bord d’un rafraîchissement et d’un journal.
La SNCF fait aussi évoluer les métiers et la relation client. Avec les contrôles des billets avant de monter dans le train, le contrôleur prend de nouvelles responsabilités et devient chef de bord, à l’écoute et au service des passagers ; il évolue aux côtés des « hôtes propreté » et des « baristas » (restauration).
Pour améliorer son offre, l’entreprise a investi 1,5 Mds€ dans 55 nouvelles rames L’Océane (axe Atlantique), et engagé un milliard supplémentaire pour la rénovation en profondeur de 224 rames TGV existantes. Rappelons que la SNCF a aussi passé cet été commande à Alstom de 100 « TGV du futur » livrés à partir de 2023.
Vincent de Monicault
