Amadeus a mené une enquête auprès de plus de 10 000 personnes dans 15 marchés avec le cabinet d’études international Northstar Research Partners. L’étude Traveler Tribes 2033 identifie quatre « Tribus de Voyageurs » qui se développeront au cours des 10 prochaines années.

La Tribu des créateurs de souvenirs : malgré un contexte économique et politique incertain, les voyageurs français sont en quête de souvenirs lors de leurs voyages. 74 % d’entre eux appartiennent à cette tribu, une proportion bien plus élevée qu’à l’échelle globale (17 %), mais relativement alignée avec d’autres pays d’Europe : Royaume-Uni (72 %) ou Espagne (70 %). À noter toutefois que l’Allemagne marque une différence : 40 %.

La Tribu des expérimentateurs enthousiastes : plus épicurien, ce groupe (16 % des Français) a une approche de la vie et des voyages qui consiste à « essayer pour voir ». 44 % d’entre eux n’ont pas d’enfant et ont une flexibilité professionnelle, avec un revenu moyen ou élevé, ce qui leur permet d’explorer facilement le monde selon l’adage « On ne vit qu’une fois » (YOLO, You Only Live Once). Ils sont plus susceptibles que les autres voyageurs de se fier à leur instinct, ce qui fait d’eux les « anti-planificateurs» de 2033, privilégiant des expériences d’hébergement imprévisibles. Ils sont aussi ouverts à la technologie qui les aide à « accélérer » certains aspects de leur voyage.

La Tribu des aventuriers avant-gardistes   82 % d’entre eux ont entre 23 et 41 ans. Ils aiment planifier, mais ne craignent pas le risque et sont ouverts à de nouvelles expériences. En phase avec leur temps, ce groupe est plus sensible que d’autres au développement durable et à son impact sur le tourisme. Ils seront par ailleurs très à l’aise pour utiliser toutes les formes de méthodes de paiement alternatives en 2033. Quant aux Français, ils sont 9 % pour cette tribu vs 43 % à l’international.

La Tribu des « tech-fluenceurs » du voyage : comprenant principalement les jeunes voyageurs d’affaires, 48 % des membres de ce groupe ont moins de 32 ans et sont accros à la technologie. Mais tous ne sont pas d’accord sur son impact sur le secteur du voyage. Une divergence d’opinion est à constater : si beaucoup souhaitent explorer le monde de manière durable, les autres sont plus sensibles aux options de développement durable liées à leur mode de déplacement qu’à leur lieu d’hébergement. Ce groupe représente un quart des voyageurs mondiaux, mais 1 % sur le territoire national.

Source : Amadeus