Éric Collange, directeur commercial de CroisiEurope

« En 2019, le MICE faisait partie de nos axes de développement »

Où en sont les réservations chez CroisiEurope en cette mi-février ?

Éric Collange : Après deux années de silence, nous avons redémarré notre campagne de communication (télévision, presse nationale et régionale…) à la mi-janvier. Aussitôt, nos prises de commande sont reparties au même rythme qu’en 2019*. Mieux, depuis le début du mois de février, nous sommes même en légère croissance, toujours par rapport à 2019, du fait vraisemblablement d’un effet de rattrapage de la part d’une clientèle d’habitués

 

Quels sont les atouts de votre flotte pour le secteur du MICE ?

Éric Collange : Nos bateaux ont une capacité de taille humaine, de 15 à 140 passagers, et nous proposons un bon rapport qualité/prix. Le personnel est francophone. Ceux qui naviguent sur les fleuves français sont au cœur des villes, à proximité des gares, d’un accès facile et sont tout à fait adaptés pour être privatisés. Mais je reconnais qu’aujourd’hui ils ne sont pas encore assez connus sur ce marché.

 

Que représente le marché du MICE pour CrosiEurope ?

Éric Collange : En 2019, avant la pandémie, le MICE figurait parmi nos axes prévus de croissance et de développement. Mais la crise a gelé ces perspectives et aujourd’hui, les séminaires, les réunions… ne sont pas encore au rendez-vous. Mais le jour où cette activité redémarrera, nous nous positionnerons.

* 2019 : chiffre d’affaires 220 millions d’euros pour 200 000 clients.

www.croisieurope.com

Propos recueillis par Jean-François Bélanger

Facebooktwitterlinkedin