Liberty International a 30 ans !

Liberty International - Mario Enzesberger

À l’occasion du 30e anniversaire du groupe de réceptifs Liberty International, Mario Enzesberger, son fondateur et président directeur général, revient sur son histoire.

Mario Enzesberger, que faisiez-vous le vendredi 24 mai 1991 ? Il y a 30 ans, je travaillais déjà dans le secteur du voyage dans mon Autriche natale et, avec l’ouverture des frontières des pays d’Europe centrale, il était devenu nécessaire de fournir des services de qualité aux voyageurs souhaitant découvrir Prague et les régions avoisinantes. Aussi, ce vendredi 24 mai 1991, j’établissais ma première agence réceptive à Prague, afin d’y accueillir nos premiers voyageurs venus principalement d’Autriche et d’Allemagne, puis, très bientôt, de France et du monde entier.

Quelles étaient les conditions de travail d’une agence réceptive à l’époque ?

Prague était déjà très connue pour sa beauté architecturale et son histoire, mais les infrastructures d’accueil étaient encore très limitées. L’InterContinental était la seule chaîne hôtelière internationale présente et la restauration et les services terrestres s’ouvraient à peine aux touristes internationaux. Il fallait beaucoup expliquer, former et superviser les services que nous proposions, ce qui avait justifié à l’époque d’ouvrir ma première agence Liberty locale.

Liberty International Tourism Group - 30 ans autour du monde

Comment Liberty s’est ensuite développé ?

Durant la première décennie, le groupe Liberty a commencé par ouvrir des bureaux principalement en Europe centrale : Prague, Budapest, Varsovie, Vienne, Dortmund (puis bientôt Berlin). Les équipes locales de ces premiers bureaux Liberty y ont bâti la réputation du groupe comme le réceptif expert de l’Europe centrale, qui est encore forte aujourd’hui. Nous avons également élargi les compétences de nos réceptifs en y ajoutant des équipes MICE dédiées aux événements d’entreprise au milieu des années 90. Durant la seconde décennie, dans les années 2000, le groupe Liberty a connu une expansion mondiale, basée sur des partenariats stratégiques où le groupe Liberty s’associait avec des experts réceptifs locaux dans leurs destinations pour créer un bureau Liberty local. Nous sommes ainsi passés de 8 pays possédant des bureaux Liberty en 2000 à 30 en 2010, établis en Europe, aux Amériques, en Asie et en Afrique. Enfin, durant la troisième décennie, nous sommes devenus le premier groupe réceptif mondial pour atteindre une présence de bureaux Liberty dans 50 pays, et en élargissant notre présence jusqu’en Océanie.

Quelle relation le groupe Liberty entretient-il avec la France ?

La France est devenue au fil des ans un marché majeur pour le groupe Liberty, notamment grâce à l’apport de notre représentant en France depuis plus de 20 ans, Michael Alouf, qui a su convaincre les agences françaises et leurs clients MICE de la valeur ajoutée de nos bureaux locaux francophones, d’abord en Europe centrale, puis ailleurs dans le monde. Pour cette raison, les bureaux Liberty ont une connaissance approfondie des besoins et surtout des exigences particulières des clients français lorsqu’ils souhaitent organiser un événement à l’étranger. Nous avons d’ailleurs beaucoup de personnel opérationnel francophone dans le groupe et notre directeur commercial et marketing groupe – Alexandre Gausson – est lui-même français et travaille pour le groupe Liberty depuis plus de 15 ans.

Avec cette croissance spectaculaire, comment êtes-vous parvenu à conserver votre expertise locale ?

La devise du groupe Liberty est « Personal Touch Worldwide ». Le groupe Liberty s’est toujours appuyé sur des experts déjà établis dans leur destination – des équipes opérationnelles locales, des relations fournisseurs privilégiées, une flexibilité et créativité renforcée par des spécialistes de chaque secteur (MICE, voyages sur-mesure, événements sportifs…) – tout en profitant des synergies exceptionnelles d’un groupe de cette taille – pouvoir d’achat, partenariats globaux, stabilité financière, assurances renégociées…

Que peut-on attendre du groupe Liberty dans cette nouvelle décennie, marquée par la crise du Covid-19 qui a terriblement affecté notre industrie ?

Le groupe Liberty a su s’adapter très rapidement à cette crise aussi inattendue qu’exceptionnelle, en se servant de nos expériences après le 11 septembre 2001 ou la crise financière de 2008. Cela a été rendu possible également par l’utilisation de nos propres ressources financières, sans faire appel à des emprunts extérieurs, qui auraient ralenti notre redéploiement. Aujourd’hui, nous sortons renforcés, avec nos bureaux établis dans 50 pays et couvrant des opérations sur plus de 90 pays, et des coûts de fonctionnement considérablement réduits, Nous avons su également mettre à profit ce temps d’arrêt pour établir des processus locaux de protocoles sanitaires, de gestion des risques, renforcer nos partenariats locaux et internationaux. Nos équipes locales ont également travaillé sur de nouveaux programmes originaux ; nous avons renforcé nos spécialisations MICE en créant une entité dédiée aux événements sportifs, une autre proposant des solutions sur-mesure virtuelles et hybrides et des solutions originales de programmes MICE en train ou croisières, Enfin, la RSE est particulièrement importante pour notre groupe et nous y travaillons pour offrir des solutions et des programmes toujours plus responsables, avec notamment une conservation au Kenya, pour protéger la faune sauvage.

30 ans après la création du groupe Liberty, avez-vous un nouveau défi personnel ?

Le groupe Liberty va continuer de grandir. Nous avons déjà ouvert de nouveaux bureaux dans les pays scandinaves en 2021 avec une antenne francophone à Stockholm et allons continuer de proposer de nouvelles destinations et de nouveaux services en fonction des intérêts et des besoins de nos clients. Personnellement, j’ai également mis à profit l’arrêt de mes voyages en 2020 pour passer l’année au Kenya avec ma femme et mon fils, pays que j’avais découvert dans les années 90 et pour lequel je me suis pris d’une passion unique. J’y avais, avec la famille Corcoran, ouvert un bureau réceptif à Nairobi dans les années 90. Puis nous avons créé la marque Secluded Africa et repris des lodges en immersion totale dans la nature sauvage et créé une conservation pour contribuer à la protection de la faune sauvage, et renforcer notre impact positif dans cette région. Et, au premier semestre 2021, avec Andreas Henckell, mon ami de longue date également partenaire dans le groupe Liberty, nous venons d’ouvrir un nouveau lodge – Cardamon House – d’inspiration swahili au bord de l’océan Indien à Vipingo, au nord de Mombasa. Nous avons accueilli nos premiers visiteurs et déjà de nombreuses dates de réservations sont prises d’assaut. La décennie qui s’amorce est un énorme défi pour notre industrie du voyage qui se reconstruit et le groupe Liberty, fort de ses trente années d’expérience, est déjà prêt à accueillir de nouveau ses clients dans nos destinations actuelles et futures.

Le groupe Liberty est représenté en France par michael.alouf@liberty-int.com

www.liberty-int.com

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