3 QUESTIONS À LUCAS SCHMITTER Directeur e-commerce chez CroisiEurope

« Le MICE reste un axe de rebond »

Où en est la situation chez CroisiEurope ?

Grâce à l’arrivée des vaccins, dès la mi-février, nous sentons un frémissement des réservations pour nos croisières à partir du mois de juin. Nous comptons surtout sur deux axes pour démarrer : sur notre navire Belle des Océans, qui devait rejoindre le Québec l’été dernier et qui finalement proposera aussi cette année des programmes en Corse, ainsi que nos péniches, traditionnellement orientées vers la clientèle internationale et qui seront réorientés sur la clientèle nationale, en Alsace et en Provence. Pour 2021, nous tablons sur un exercice situé entre 50 et 70 % par rapport à celui de l’année 2019. Cette année avait vu CroisiEurope tutoyer les 200 000 clients pour 200 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Que représente le secteur MICE ?

Depuis quelques années, nous nous étions engagés sur ce créneau. 58 % de notre clientèle arrive en groupe et même si le MICE n’en représente encore qu’une part modeste, ce créneau connaissait jusqu’à son arrêt une belle dynamique. Nos bateaux sont à taille humaine, à partir d’une vingtaine de personnes, et nous avons désormais une bonne expérience dans les séminaires, les conventions…

Qu’offre en particulier CroisiEurope sur ce marché du tourisme d’affaires ?

D’une façon générale, la croisière garantit à l’organisateur de ce type d’opérations une unité de lieu : travail, animation, hébergement, restauration… Nous offrons un cadre agréable sur l’eau avec un bon rapport qualité/prix. Dans la situation particulière que nous traversons, en attendant l’obtention des autorisations, le protocole sanitaire à bord a encore été amélioré. Certifié depuis l’année dernière par Bureau Veritas, il prévoira désormais un test de pré-embarquement ou un certificat de vaccination.

www.croisieurope.com

Propos recueillis par Jean-François Bélanger, à Lyon

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